Mégaphone Le cinéma à corps et à cris

Double team est un mauvais film, un navet , mais qui reste intéréssant à s’attardé sur tellement il fait tache dans la filmographie de Tsui Hark qui à pour habitude de réaliser de très bon films.

Double team est un film de Tsui Hark sorti en salle le 4 avril 1997 aux Etats Unis et le 16 juillet en France. Le film nous raconte l’histoire de Quinn joué par Jean Claud Van Damme qui sort de sa retraite d’agent anti terroriste pour contrecarrer les plans de son ennemie juré Stavros interprété par Mickey Rourke. Le film commence par la sortie de retraire de Quinn pour assassiné Stavros mais au moment de tirer, il se résigne à le faire car Stavros était en compagnie de femme et enfant. Après une fusillade durant laquelle le fils de Stavros est tué, Quinn est porté responsable par Stavros et la CIA et est donc envoyé sur une île top secrète de la CIA ou il est sensé coulé des jours heureux sans pouvoir sortir. Mais après avoir appris que Stavros en veut à sa famille, il va déjoué toute la sécurité pour partir de l’île et sauvait sa femme et son enfant.

Nous avons ici le synopsis du film expliqué de manière assez sérieuse mais le film donne un tout autre ton. On nous vend JCVD comme un cliché d’agent au top du sommet du maximum des antiterroristes mais qui n’arrive pas à tuer un terroriste connu des services. Nous avons aussi tout au long du film des clichés exagéré comme le rôle de Dennis Rodman qui joue Yaz qui à était considéré comme un des clichés les plus outrant au cinéma. On n’oublie pas non plus le personnage de Stavros qui nous ai présenté au début du marchant au ralenti avec une explosion en arrière plan, un cliché tellement cliché qu’il a était l’objet de beaucoup de moquerie au cinéma. Mais de la manière dont je décris le film, vous allez pensez que celui ci est mauvais, nul même, et vous n’avez pas tord, comme toute les personnes ayant vu le film et pensant la même chose.

Mais je ne pense pas qu’il soit à jeter non plus et c’est pour cela qu’il est l’objet de cette critique. Comme je l’ai vaguement mentionné dans le début de cette critique, le film est réalisé par Tsui Hark et c’est son premier film à Hollywood, endroit ou il à était amené par JCVD lui même pour pouvoir tourner des films lui. Mais la raison pour laquelle JCVD voulait tourner avec Tsui Hark, c’est que c’est un réalisateur star des films d’action Hongkongais comme les “Il était une fois en chine” ou encore “The Blade”. Donc quand Tsui Hark arrive à Hollywood pour tourner avec Van Damme, tout le monde attend un film superbe, renouveau du film d’action, à la jonction du style américain et hongkongais, et à la sortie , on se retrouve avec Double Team. Un film qui ne se pose pas la question de la logique mais plutôt la question de ce qui va créer le plus d’explosion. Donc on se retrouve avec des explosions et des bagarres de partout et tout le temps, tellement que cela en devient ridicule comme avec la scène de combat ou ils se battent dans Rome et font exploser le Colisée.

Ce film est pourtant un sujet intéressant à étudier car il est le premier film “mauvais” d’un réalisateur star à un moment ou sa carrière était à son pic de réussite. C’est pourquoi le titre de cette critique est “Un navet dans un champ de fleur”, ce film est un navet dans le champ de fleurs qu’est la filmographie de Tsui Hark. Mais alors, pourquoi ce navet ? Pourquoi ce film est il aussi mauvais ? Et bien une des raisons principales étant le fait que Tsui Hark, arrivé à Hollywood, a détesté les méthodes et se sentait dépossédé de son film. Il a donc utilisé ce film et suivant aussi à Hollywood “Piège à Hong Kong” comme brouillon pour ces prochains films. Les multitudes d’explosions dans Double Team serait donc des brouillons pour ces explosions qui sont superbes à regarder dans son film Time And Tide.

Malgré le fait que je sois conscient du fait que ce film soit mauvais, c’est un film que j’affectionne particulièrement pour ces deux niveaux de lectures. On peut le voir comme un mauvais films d’action ridicule avec des clichés et des explosions par milliers, qu’on peut regarder entre amis sans être particulièrement concentré dessus mais on peut aussi le regardé comme un étrange objet d’analyse qui nous amène à nous pencher sur le reste de la filmographie de Tsui Hark qui est riche en super film. Pour conclure cette critique assez personnelle de Double Team, je vous conseilles de voir ce film pour comprendre que ce que je décris ne peux pas vraiment l’être et que c’est une expérience à vivre. Si vous devez voir un navet en particulier, autant voir celui qui est réalisé par quelqu’un de talentueux comme Tsui Hark.