Projection nanar à l’hôtel El Royale
Sale temps à l'hôtel El Royale (Drew Goddard, 2018)
On voit certains film ne sachant rien dessus et on en ressort agréablement surpris. Et il y a certains films que l’on voit et on y repense régulièrement pendant 2 ans, tellement on a était déçu quand bien même on en attendait rien.
Sale temps a l’hôtel el royale est un thriller de 2018 réalisé par Drew Goddard avec une distribution chargée d’acteur hollywoodien telle que : Jeff Bridges, Chris Hemsworth, Dakota Johnson, John Hamm, etc. L’histoire suit plusieurs voyageurs en 1969 s’arrêtant pour une nuit à l’hôtel el royale ; très vites on ce rend compte que chacun a un secret.
En effet, chaque personnage cache quelque chose dans le cas du vendeur (John Hamm), c’est en réalité un agent des services secrets enquêtant sur les affaires souterraines d’un l’hôtel tenu par un jeune, qui sous son air de jeune homme cache un quelqu’un mentalement atteint et potentiellement dangereux.
Et c’est là d’ailleurs que le premier problème du film ce terre, le contexte historique et temporel ainsi que le changement de l’histoire en plein milieu tout cela est évidement une référencer au psychose de Hitchcock. Malheureusement, Drew Goddard n’est pas réellement au même niveau que le maître. L’aspect choral du film n’aide pas ; trop de personnages trop d’action et d’aventures parallèle qui ne mène qu’a peu. Au final quand nous est présenté le grand gourou de la secte (Chris Hemsworth) rien ne s’en dégage, pas d’effroi, pas d’intimidation et même le torse nu de Thor ne suffit pas à créer un peux d’érotisme. Ce vide est présent dans chaque personnage dans chaque dialogue et nous sépare de ce qui ce passe a l’écran.
La réalisation a aussi ces problèmes. D’un coté nous avons une réalisation assez classieuse très grand Hollywood de l’autre nous avons un montage chaotique. La succession de flash-back, quasiment un pour chaque personnage, de remontage d’une scène pour introduire le point de vue d’un autre résident donne l’impression que le film patine pour peu. On se retrouve à attendre cinq minutes pour quelque chose qu’on avait compris dès les dix premières seconde du flash-back.
Cela additionné à la mise en scène produit un résultat une atmosphère très pompeuse et auto suffisante se dégageant d’un film ou l’illusion de la complexité du scénario devrait nous émerveiller.
Mais là ou le film est pour moi le plus déroutant, c’est sur son thème. Si la cabine dans les bois le premier film de Drew Goddard ce veux une déconstruction des films d’horreur celui-là ce veut une déconstruction des années 60 70. En basant son film sur un les classiques de l’époque, il profite en pour avoir un oeil critique sur les problèmes de l’époque : racisme, secte, guerre froide et ainsi de suite. Pourtant la fin du film garde cette naïveté tout Américaine où, oui, tout le monde réussira, marginal ou non.