Dans le cadre du Séminaire d’actualité du Rirra 21, nous recevrons Nicole Brenez autour de son livre Manifestations. Écrits politiques sur le cinéma et autres arts filmiques (De l’incidence éditeur, 2019) le mardi 6 avril de 17h30 à 19h30.
Le lien de la séance et le code d’accès ont été adressés à toutes et tous sur les adresses de messagerie universitaire.
Répondant : Vincent Deville
Nicole Brenez est historienne et théoricienne du cinéma, Professeur des universités à l’Université Sorbonne-Nouvelle Paris 3, directrice du Département « Analyse et Culture cinématographique » à La Fémis, programmatrice des séances « Cinéma d’avant-garde / Contre-culture générale » à La Cinémathèque française. Elle a participé à l’édition scientifique des textes de Jean Epstein, Masao Adachi, Edouard de Laurot. Avec Philippe Grandrieux, elle a fondé la collection « Il se peut que la beauté ait renforcé notre résolution », série de portraits de cinéastes révolutionnaires oubliés ou négligés par l’histoire du cinéma. Elle a travaillé avec Chantal Akerman, Jean-Gabriel Périot, Marylène Negro, Jocelyne Saab, et travaille actuellement pour Jean-Luc Godard et Jacques Kébadian.
 
Avec ce dernier ouvrage, elle souhaite « contribuer à accélérer l’advenue d’une véridique histoire du cinéma, libérée des circuits de légitimation imposés par l’industrie culturelle ». Celui-ci se déploie sur 6 fronts : front de l’information, front de la lutte armée, front de la figuration, front de l’être, front du plaisir, front de l’Histoire.
 
« […] les décisions créatives proviennent des idéaux et exigences matérialistes, c’est-à-dire d’une théorie de combat, guerre sans fin contre le monde qui a institué l’injustice comme état de nature et lutte sans merci contre toutes les représentations qui s’évertuent à rendre cet état supportable voire désirable. » Nicole Brenez, Manifestations, p. 302 (à propos des gestes de création de Jean-Marie Straub et Danièle Huillet).
Au plaisir de vous retrouver autour de ces échanges.