Attention plagiat !

Le plagiat est une atteinte au droit d’auteur. Il consiste à s’approprier  le travail, la réflexion et l’analyse d’autrui. Le plagiat constitue une fraude et peut donner lieu à des poursuites disciplinaires, sans préjudice des poursuites pénales et/ou civiles.

Sont par exemple concernées : les reprises, reformulations, traductions ou adaptations de tout ou partie de propos écrits ou oraux, d’images, de données, d’œuvres originales d’autrui (y compris d’autres étudiants), etc., sans en indiquer l’origine et la teneur selon les règles en vigueur (tels que  l’usage des guillemets, la mention du nom de l’auteur, du titre de l’œuvre, etc.).

 

Relèvent du plagiat :

  • copier le travail d’un.e autre étudiant.e ;
  • copier/coller un passage du cours ;
  • copier/coller du texte d’un autre auteur sans indiquer la source et l’auteur et sans mettre entre guillemets ;
  • dont copier/coller d’internet évidemment ;
  • reprendre à son compte des idées, des analyses, des rapprochements entre films, entre films et textes…
  • simplement reformuler les idées en changeant quelques mots mais sans citer l’auteur c’est aussi du plagiat !

Donc : il faut produire un travail personnel et ne pas copier sur ses voisins. Il faut toujours citer ses sources expressément (auteur, source, texte cité entre guillemets).

L’université dispose de logiciels anti-plagiat puissants systématiquement utilisés pour analyser les travaux numériques : un plagiat est considéré comme une fraude aux examens. La constatation d’un plagiat entraîne un signalement et la non-correction du travail (pas de note).

La page de l’université consacrée à la sensibilisation au plagiat.

Quiz pour savoir qu’est-ce qu’un plagiat ? : https://www.univ-angers.fr/fr/vous-etes/etudiant-e/examens/plagiat/quizz.html

Règlement des études de l’Université Paul Valéry – Montpellier 3 :

« Conformément au Décret n° 92-657 du 13 juillet 1992 relatif à la procédure disciplinaire dans les établissements publics d’enseignement supérieur placés sous la tutelle du ministre chargé de l’enseignement supérieur, les poursuites sont engagées
devant la section disciplinaire compétente à l’égard des usagers par le président de l’université. La section disciplinaire est saisie par une lettre adressée au président de la section disciplinaire. Il reçoit notamment le rapport détaillé
des faits et les pièces justificatives […]. Il transmet copie de ce rapport à chacune des personnes poursuivies. Le Président de la section disciplinaire désigne une commission d’instruction composée de deux membres enseignants et d’un représentant
étudiant. L’un des deux membres enseignant est désigné comme rapporteur. Le Président peut demander un supplément d’instruction et entendre les surveillants et l’étudiant concerné. Le président de la section disciplinaire fixe la date de la
séance de jugement et convoque la formation compétente. Les sanctions disciplinaires peuvent être :

1. L’avertissement ;

2. Le blâme ;

3. L’exclusion de l’établissement pour une durée maximum de cinq ans. Cette sanction peut être prononcée avec sursis si l’exclusion n’excède pas deux ans ;

4. L’exclusion définitive de l’établissement ;

5. L’exclusion de tout établissement public d’enseignement supérieur pour une durée maximum de cinq ans ;

6. L’exclusion définitive de tout établissement public d’enseignement supérieur. »