Mise au point sur le cinéma
Aris est un homme comme les autres. Déterminé, sûr de lui, intelligent, il a pour objectif de sauver le monde du pire ennemi que la planète puisse porter : l’être humain lui-même.
S’élevant avec les valeurs d’une société hyper consumériste, il poursuit chaque jour sa routine sans se rendre compte du danger qui menace de détruire tout être existant. Il se lève tous les matins pour aller travailler de 8h30 à 19h, puis rentre chez lui, continue sa routine quotidienne et va se coucher. De temps en temps, il sort avec ses amis pour prendre un café ou boire une bière s’il n’a pas à conduire, mais il réserve généralement les rencontres sociales au week-end.
Jusqu’à ce que survienne la « Révélation », Aris est un simple engrenage dans la grande machine qu’est la société.
Lors d’un week-end banal à première vue, quelque chose de traumatisant change sa vision du monde à jamais – le samedi fatidique où il voit son ami mourir en buvant l’eau polluée d’une rivière. À partir de ce moment-là, Aris commence à chercher la cause de la toxicité de l'eau de la rivière et réalise que la racine du problème réside dans un produit très populaire sorti sur le marché quelques mois plus tôt.
Le produit est appelé la « Boîte du bonheur ». Il s’agit d’une sorte d’humidificateur portable réglé sur le rythme cardiaque de son utilisateur. Chaque fois que le pouls de la personne s’accélère ou change rapidement, la petite boîte libère un gaz qui calme et apaise les symptômes de « stress, anxiété et élimine toutes les mauvaises énergies ».
Ce que découvre Aris avec effroi, c’est que ce gaz qui drogue les gens et les rend plus dociles pollue aussi l’environnement – pollution qui ne laisse plus que quelques années de vie à la planète. Agir vite est la seule solution, mais les adultes ne veulent pas entendre les discours fatalistes du protagoniste. Aris et un groupe de militants décident alors de créer une association anti-consumériste.
Ils se rendent dans des écoles pour enseigner aux esprits les plus malléables (ceux des jeunes enfants) qu’un avenir différent existe et que tout commence à partir de leurs actions.
Malheureusement, le gouvernement se rend compte du travail qu’Aris est en train de mener pour sensibiliser le monde aux dommages irréversibles causés à la Terre, et décide de mettre un terme prématuré à ses actions révolutionnaires.
C’est le moment où le protagoniste découvre que l’humanité a une date de péremption et que rien ne peut être fait pour la changer. Avec cette information et cette frustration en tête, Aris ne peut continuer à vivre en société en sachant que les gens autour de lui sont inconscients de leur avenir. Il se retire donc afin de vivre dans ce qu'il reste de nature « propre », fuyant le sentiment de culpabilité et d’indignation qui le hante.
Malgré sa disparition du jour au lendemain, grâce à son charisme, son humanisme et sa sincérité, Aris devient une personnalité culte pour un grand nombre d'activistes qui décident de poursuivre le combat contre la crise humanitaire.