Le plus mauvais garçon du Japon
La forme sérielle chez Sono Sion
Depuis le début des années 2000, une personnalité haute en couleur se démarque dans le paysage cinématographique japonais. Il s’agit de Sono Sion, un réalisateur s’essayant à une folie visuelle et des thèmes des plus dérangeants. Issues de la poésie mais aussi d’une culture punk, ses œuvres assimilent le beau et le laid dans une valse infernale, portée par des personnages exubérants. Depuis peu, le cinéaste se tourne vers la série. Cet essai vidéo consiste en une analyse de cette transition, où nous essayons de repérer des motifs récurrents mais aussi une émancipation nouvelle en fonction du médium.
Tess Ardisson et Chayan Bandhavong
Cette vidéo d'analyse a été conçue dans le cadre du cours de Licence 3 « Du "cinéma" pour d’autres écrans : cinéastes, télévision, Internet », dirigé par Benjamin Campion au second semestre 2022-2023. Nous tenons à signaler qu'elle a été réalisée avant que ne soient portées à notre attention de graves accusations sexuelles à l'encontre de Sono Sion qui, si elles s'avéraient justifiées, seraient à mettre en perspective avec notre analyse de son travail.